Exclu du processus électoral sous le régime du RHDP en cette ère des Droits Humains et du numérique, pour une condamnation à 20 ans jamais notifiée et rejetée par lui et ses partisans, Laurent Gbagbo, l’ex-Président ivoirien vitrifié par la France, par ailleurs, vainqueur de la Cour Pénale Internationale (CPI) sera réinscrit de Droit sur la liste électorale, sur injonction de l’ONU.
Le régime RHDP a été débouté par l’ONU (L’un de ses parrains sous Ban-Ki Moon et Choï, à l’époque de la gouvernance du Président Français Nicolas Sarkozy) dans la bataille juridico-juridique qui l’a opposé à Séplou, dans le processus électoral en perspective de la présidentielle d’octobre 2025.
Une décision qui froisse la récente décision jugée « pipée et honteuse » par les observateurs, des Magistrats de la Cour Africaine des Droits de l’Homme dont l’utilité serait remise en cause, tout comme la CPI après le procès de Gbagbo.
Cette décision de l’ONU, très saluée par le camp du PPA-CI et le front commun « Trop c’est trop », ouvre ainsi, de Droit, le boulevard du Palais présidentiel au natif de Mama, père du multipartisme en Côte d’Ivoire et digne enfant des élections.
Ce scénario rappelle celui de Luiz Inácio Lula da Silva au Brésil qui, écarté du jeu politique par des parodies de condamnations, a vu ses droits rétablis après l’intervention de la justice brésilienne. La suite est connue : Lula est redevenu Président.
Faut-il y voir un présage pour Laurent Gbagbo ? Laurent Gbagbo, de la prison au Palais présidentiel au Plateau? Tout est possible, pourvu que la présidentielle ivoirienne d’octobre 2025 soit inclusive, sécurisée et, transparente, avec des morts qui ne votent pas…
« Le hasard n’a point sa place dans l’histoire… Quand les ténèbres deviennent lumière, la vérité prend toujours le dessus sur le mensonge », disait toujours un sage de Gbélégban, dans le Nord de la Côte d’Ivoire.
Nunva PIERROT