Suite à une dénonciation de Me Ange Rodrigue Dadjé, avocat principal de l’ex Première dame Simone Ehivet Gbagbo après le refus de l’État de Côte d’Ivoire de permettre des visites à sa cliente, à l’occasion de la fête de Noël, il avait plu au procureur de la République Adou Richard de réagir en présentant l’avocat comme nuisible pour la justice ivoirienne. L’avocat de Mme Gbagbo n’a pas attendu pour faire remarquer que de lui et Adou Richard, celui qui dit faux n’est pas lui. Ci-dessous, l’intégralité de sa réponse au procureur menteur.
» Le 24 Décembre 2017, le Procureur de la République publiait un Communiqué de presse relatif au refus de l’Etat de Côte d’Ivoire, d’autoriser Madame Simone Gbagbo à recevoir ses visiteurs pour la fête de Noël. Dans ce Communiqué, le Procureur de la République prétendait « que mes affirmations étaient fausses et n’avaient que pour seul objectif que de jeter, comme à mon habitude, le discrédit sur l’Institution judiciaire et certaines autorités de l’Etat. » Il prétendait en outre que les permis de visite de Madame Simone Gbagbo étaient disponibles depuis le vendredi 22 Décembre 2017 et que c’est mon Cabinet qui au demeurant était injoignable, qui ne serait pas venu les récupérer.
Je m’inscris totalement en faux contre ses déclarations du Procureur de la République.
1 – Le Procureur de la République et ses services n’ont jamais appelé mon Cabinet tant sur le fixe que sur le cellulaire toute la journée du vendredi 22 Décembre 2017, et une simple réquisition de ses services auprès des opérateurs de téléphonie pourront lui le confirmer.
2 – Après que mes collaborateurs soient allés en vain à son Secrétariat le jeudi et toute la journée du vendredi 22 Décembre 2017 pour tenter d’obtenir les permis de visite, c’est moi-même en personne qui ait appelé le Procureur de la République dans la soirée du vendredi, à 5 reprises avant de le joindre à 19 h 47 minutes. Je l’informais que nous avons attendu en vain la signature des permis de visite à Madame Simone Gbagbo. Le Procureur de la République s’étonnait de savoir que nous lui avions adressé des demandes de visite et promettait de me revenir après s’être renseigné sur l’effectivité du dépôt à ses bureaux de demandes de visites. Pour lui faciliter la tâche, je lui ai envoyé un message écrit ce même vendredi à 20H07 minutes, pour lui confirmer que les demandes de visite avaient été déposé depuis le 19 Décembre 2017. Mon message écrit peut également être vérifié par le Procureur de la République auprès de mon opérateur de téléphonie mobile par simple réquisition de ses services qui le font même pour des vols à l’étalage. Par la suite, j’ai appelé le Procureur de la République ce même vendredi en vain. Je suis parti de mes bureaux ce vendredi aux environs de 21 heures sans avoir de suites du Procureur de la République relativement aux permis de visite de Madame Simone Gbagbo.
Je confirme donc bien que l’État de Côte d’Ivoire avait décidé de priver Madame Simone Gbagbo de ses visites pour la fête de Noël et cela est bien triste pour notre pays à la veille de 2018.
Enfin, l’Institution judiciaire ivoirienne n’a pas besoin de ma modeste personne pour se discréditer car elle le fait si bien déjà toute seule, par son caractère partisan et partial au détriment du citoyen sans distinction d’origine ou de parti politique.
Maître Ange Rodrigue Dadjé Avocat de Madame Simone Gbagbo «