A Abidjan depuis le dimanche 24 mars 2019, le panafricaniste Kemi Seba président de l’Ong Urgence Panafricaniste quittera la Côte d’Ivoire sûrement sans avoir animé la conférence « sur le Franc CFA » pour laquelle il a effectué le déplacement d’Abidjan.
En attendant le jour de cette cérémonie prévue pour le samedi 30 mars 2019 à Yopougon, il occupait assez bien son agenda par des rencontres avec la presse mais aussi par des visites à des acteurs et partisans de la démocratie et de la liberté de l’Afrique.
D’ailleurs, il était prévue pour l’après midi de ce mardi , une visite à Simone Ehivet Gbagbo, l’épouse du président Laurent Gbagbo. En attendant, il devrait occuper la matinée à honorer des rendez-vous avec la presse.
Mais alors que son séjour se passait très bien jusque là, dès le matin du mardi 26 mars 2019, les journalistes ayant des entretiens en vue avec lui sont sollicités par la direction de la sûreté du territoire (Dst) pour évoquer leur rencontre avec l’activiste Franco-Béninois mais également et surtout pour l’aider à le localiser.
Se doutant d’ailleurs de rien, certains de ses collaborateurs déjà à un des lieux du rendez-vous du jour y ont été cueillis par la police d’Alassane Ouattara. Il s’agit notamment d’ Hery Djehuty et de Tinguê fuè. Entre temps, un mandat d’arrêt est lancé contre Kemi Seba.
Informé, il a choisi de se rendre lui même à la police nationale parce que n’ayant rien à se reprocher, si ce n’est réclamer la prise de conscience de la jeunesse Africaine face au néocolonialisme. Ce qu’il a fait en sortant de « sa cachette ». Aussitôt , il a été interpellé par des policiers encagoulés et puissamment armés.
Après donc le Sénégal où il résidait de 2011 à 2017, la Guinée et le Togo, le panafricaniste Kemi Seba est persona non grata en Côte d’Ivoire.
Blaise BONSIE