La fin du régime de l’ex-Président Laurent Gbagbo a beaucoup été douloureuse pour plusieurs personnalités politiques de haut rang au nombre desquelles figure Mme Simone Éhivet Gbagbo, ex-Première Dame de Côte d’Ivoire, de 2000 à 2010. Une situation qui se veut de nos jours un lointain souvenir. Ainsi de l’ombre, la dame de « fer » de l’ex-régime FPI est à nouveau, dans la lumière.
La fin du régime de son époux d’alors lui avait attiré tous les maux d’Israël : de son arrestation à sa torture en passant par son incarcération dans le Nord de la Côte d’Ivoire suivie de sa condamnation puis enfin, le récent gèle de tous les chefs d’accusation retenus contre elle par le régime RHDP, Simone Éhivet a vécu en 10 ans, une vie très pathétique.
Par ailleurs, son divorce conjugal et politique d’avec son cher Laurent aura quelque peu aussi contribué à l’affaiblissement de son être et de son mental.
Mais, puisant dans son génie et grâce à la force de ses idées et en sa qualité de pédagogogue et donc, de psychologue par excellence, l’ex-Première Dame de Côte d’Ivoire a su avoir du répondant pour resurgir sur l’échiquier politique national, surtout après son évasion (psychologique) en RDC.
Revigorée par la confiance en elle-même depuis la création de sa formation politique, le Mouvement des Générations Capables (MGC), la fille d’Aboisso est là, tête haute dans l’arène politique où, depuis le mois de juillet, elle joue les rôles de premier rang du fait de son appel à la formation d’une Union des forces vives de Côte d’Ivoire, en perspectives de l’élection présidentielle d’octobre 2025.
Son mérite est d’avoir su saisir la balle au bon pour se positionner et se repositionner, dans le but rejouer sa partition dans la reconstruction de cette même Nation ivoirienne qui avait bafouée sa Dignité à un moment donné de son existence, avec une âme très pacifique.
Entourée désormais aujourd’hui du PDCI-RDA de THIAM, du COJEP de Blé Goudé, du GPS de Guillaume Soro et de la forte
société civile conduite par la toute bouillante Pulchérie Gbalet, Simone Éhivet Gbagbo, la DIVA de la politique ivoirienne est passée du stade de la pierre rejetée au stade de la pierre de l’Angle.
Son expérience est un véritable cas d’école qui aura aussi, un jour, le mérite d’être enseigné aux nouvelles générations pour mieux les illuminer davantage dans leur existence terrestre.
Les livres d’histoire ne nous ont-ils pas appris que du côté de Bassam, les femmes avait joué des rôles prépondérants et épiques dans le redressement de l’équilibre des forces entre les hommes et les femmes à l’époque coloniale pour donner naissance à cette Côte d’Ivoire moderne ?
« Le temps comme le disait son « Laurent », est l’autre nom de Dieu ».
Nunva Pierrot