La Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) reçoit 30 organisations estudiantines issues de 30 pays africains. Un sommet organisé par la Confédération Estudiantine et Scolaire d’Afrique (CESA) présidée par Assi Fulgence Assi, par ailleurs secrétaire général de la Fesci, dont l’ouverture s’est tenue ce jeudi 19 avril 2018 à l’université Félix Houphouet Boigny d’Abidjan.
Conscients de la mission de la jeunesse estudiantine africaine, Mouloukou Souleymane Diawara, secrétaire général de l’Association des élèves et étudiants diplômés pour le développement (Guinée), Amadou Diallo, de la Coalition des élèves et étudiants de Guinée, Yayé Djibo, de l’Union des scolaires nationaux (Niger), Toudji Lologno Philippe du Groupement des étudiants du Togo… étaient, ce jeudi 19 avril 2018, autour de Assi Fulgence Assi pour refléchir aux enjeux du développement du continent noir.
Inscriptions aux coûts différents entre nationaux et étrangers contrairement aux accords de la CEDEAO, immigration clandestine, sont entre autres quelques sujets vécus par les 30 pays membres du CESA. « Les problèmes vécus par les étudiants ivoiriens sont les mêmes en Afrique. Ce qui fait la différence, c’est le dégré. », a renchéri Souleymane Diawara de la Guinée. Leur mission découverte, ces mouvements estudiantins se sont engagés à l’accomplir et non à la trahir. D’ici là, ils apporteront des propositions concrètes dans les conclusions de ce sommet prévues samedi 21 avril 2018.
Un autre sommet est prévu se tenir en Guinée sous le parrainage du Président Alpha Condé. Cette cérémonie marquant l’ouverture de ce sommet a été réhaussée par la présence du professeur Atta, vice-président de l’université FHB, représentant Abou Karamoko, président de l’université FHB ainsi que celle de sa Majesté Tchiffi Zié qui a promis agir pour le règlement pacifique de la crise au Niger.
Cyrille NAHIN