Ouvert depuis 3 ans, l’Université de Man qui se veut celle de l’excellence, ne bénéficie pas encore de toutes ses commodités. Les nombreux étudiants qui vivent hors de l’Université (la cité universitaire n’étant pas encore prête) sont obligés de se débrouiller pour se nourrir. Et chacun va à cet effet, à son rythme.
Cette université Située dans le village de Kassiapleu à 7 km de la ville, a ses étudiants qui logent soit chez des tuteurs, soit s’associent pour louer un studio ou une habitation à prix supportable. Ceux-ci se voient obligés de se restaurer dans le village de Kassiapleu, en ville ou à la cantine privée installée par un particulier dans l’Université.
> confie des étudiants. Selon qui, la non ouverture de ce restaurant leur cause assez de désagréments. Déjà que pour la plupart, ils vivent très difficilement.
En plus donc des realities quotidiennes déjà difficile, ils doivent débourser chaque jour la somme de 300 fr pour le transport en bus. Ce qui n’est pas aisé pour ces étudiants de l’Université de Man. Et pour la cantine privée installée a l’Université, il faut pour un plat décaisser un minimum de 1000 fr .
> confie E H étudiante en licence 3.
Notons qu’en fin novembre 2018, le restaurant de l’Université avait été présenté comme achevé, équipé et opérationnel. C’était lors de la visite de prise de contact du nouveau ministre de Tutelle d’alors, Albert Mabri Toikeusse, fils de la région, qui s’en était d’ailleurs réjouit. Ce jour là de délicieux repas avait été servis à la délégation et aux étudiants par un service traiteur de qualité. Ce qui voudrait alors dire que le restaurant était prêt. Mais hélas cela n’a été que d’une courte durée et cela appelle à de nombreuses interrogations.
Selon les étudiants, le restaurant est resté ouvert moins d’un mois avant de refermer ses portes. Laissant libre chant au restaurant privé, très coûteux pour les étudiants qui le fuient d’ailleurs.
Moussa Doumbia