Belle ambiance de fête le mardi 15 janvier 2019 au palais de justice de la cour pénale internationale. A 6 heures du matin, arrivés pour la plupart de la France, environ 150 partisans du président Gbagbo et du ministre Charles Blé Goudé étaient déjà instatallés sur le parvis, canalisés par une douzaine de policiers, et avaient donné de la journée avec une puissante sono qui distillait la musique ivoirienne dans tout le quarter abritant les locaux de la CPI. Certains passants choisissaient de les accompagner avec leurs klaxons.
Si l’ambiance était festive, à l’intérieur du palais, dans la salle réservée à l’assistance, le silence y était de cimetière. Les bruits y étant strictement interdits. Mais lorsque le juge a annoncé la décision, oubliant les règles, presque toute l’assistance, composée essentiellement de diplomates, de journalistes et de proches des deux prévenus s’est mis debout pour applaudir et crier de joie. Les éléments accourus pour ramener le calme n’y ont pas facilement pu, tellement la salle était en effervescence.
Dehors, comme dans les couloirs du palais de justice, la joie se lisait sur la quasi totalité des visages. Même du personnel de la cour. Les partisans de Gbagbo et de Blé, presque tous en pleurs de joie, se jetaient à terre pour manifester leur joie, donnait du coup, du boulot aux forces de l’ordre qui s’assuraient que personne ne se blesse.
C’est autour de 15 heures que le calme est revenu au palais de la CPI.
Retournés en prison, les deux prisonniers ont passé leur après midi a recevoir amis et parents .
Blaise BONSIE