Blâme est l’appréciation qui sied allègrement à la CÉDÉAO, à l’UEMOA, à la Francophonie, à l’UA, à l’ONU, à l’UE, aux USA et à la fameuse Communauté Internationale, devant le pourrissement de l’arène politique en Côte d’Ivoire, le pays ayant une tradition légendaire de terre de Dialogue et de Paix, à travers le prix Félix Houphouët-Boigny pour la Recherche de la Paix qui mobilise tous ces acteurs chaque année. Toute chose qui pourrait tirer résolument l’un des poumons de l’économie ouest-africaine vers une énième crise post-électorale avec ses futurs lots de morts et autres destructions de biens publics et privés, à terme.
En Côte d’Ivoire, les mêmes causes qui ont produit les mêmes effets en 2000, en 2002 et en 2010 se dessinent encore sous les yeux hagards et parfois complices des ivoiriens (Ndlr: vrais juges électoraux, en cas de transparence du processus), des politiques avides de pouvoir, de la CÉDÉAO, de l’UEMOA, de la Francophonie, de l’UA, des donneurs de leçons dont l’ONU, les USA et la fameuse Communauté Internationale pilotée, par la France.
Car autant par le passé le pouvoir a été recherché « dans les rues » et un Président qualifié de « mal élu », faisant des milliers d’âmes disparues pour avoir exclu légalement pour certains et illégalement pour d’autres, des candidats à l’élection présidentielle, autant ce même squelette laid politique semble se profiler à l’horizon, à une vitesse à caractères exponentiels, en 2025 à travers les similaires mesures SOUTIENNES IMPOPULAIRES ET TÉLÉCOMMANDÉES TANT DÉCRIÉES HIER PAR LES BRAVES D’AUJOURD’HUI, pour voir encore et encore nos pauvres femmes et mères-militantes innocentes faire la queue devant les cimetières pour des adieux prématurés à leurs progénitures tant aimés.
Bref dans la crise post-électorale en téléchargement en Éburnie, blotti derrière la pseudo non-ingérence dans les affaires intérieurs des États, chacun tient déjà en main son petit cahier corbillard, pour comptabiliser les morts et/ou surévaluer le nombre de morts et de disparus, comme en 2010, pour faire des missions budgétivores sur le dos des pauvres contribuables et rouler carrosse devant le peuple en souffrance.
Car de l’étincelle, du drame collectif, massif et caustique, certains en ont besoin comme des VAMPIRES pour s’enrichir DANS LE SANG DES INNOCENTS et se donner de la contenance publique voire justifier leur raison d’être HUMANITAIRE qui bien auparavant devrait pourtant être mise en avant en prenant le taureau par les cornes, pour CONTRAINDRE (COMME L’ A FAIT LA FRANCE DE SARKOSY POUR VITRIFIER L’ ÉLU GBAGBO EN 2011) les leaders politiques à s’entendre sur leurs désaccords : le dialogue national et le caractère inclusif des élections, sans omettre la révision de la liste électorale avant les élections et la refonte de la CEI pour créer un climat de confiance, gage des élections transparentes et libres.
Car de la méfiance et la suspicion naissent toujours des conflits dans l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, l’opposition suspectant le pouvoir et le juge-pouvoir condamnant l’opposition pour peu, l’épée de Damoclès en main ces dernières années. Et ne rien faire à temps pour mieux huiler la machine politique et préserver les acquis sociaux, humains et économiques de la Paix tant célébrée chaque année par tous à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la Recherche de la Paix à Yamoussoukro, c’est s’engager sur la voie de la complicité passive et active dans le brouhaha qui pourrait violemment et subitement survenir du durcissement des tons et de la radicalisation des positions dans l’arène politique en Côte d’Ivoire en 2025, le PÔLE ÉTANT PRESQUE GBÉ (Ndlr : Mot noushi qui signifie « Chargé ou rempli » en langue française) DES CONTESTATEURS DU 4e ROUND DU CHEF DE LA COUR. D’où le sens du carton rouge délivré à la CÉDÉAO, à l’UEMOA, à la Francophonie, à l’UA, à l’ONU, à l’UE, aux USA et à la Communauté Internationale, pour leur mutisme coupable devant la naissance d’une crise post-électorale en téléchargement en d’Ivoire d’Ivoire.
Nunva Pierrot