France : Macron le « petit » dans le costume de ses Valets d’Afrique

Les résultats des élections législatives françaises anticipées ont donné le camp du Président Macron perdant face à une solide coalition de l’opposition réunie au sein du Nouveau Front Populaire (NFP). En se refusant de nommer un Premier Ministre issu du camp du NFP et en se refusant aussi de reconnaître le verdict des urnes qui est pourtant l’expression de la démocratie, mode de gestion politique si chère à la France depuis la nuit des temps, le « petit » se met tout droit dans les bottes de ses pairs et Valets Africains, champions de la confiscation du pouvoir.

Il ne pouvait pas en être autrement pour un Président Français qui avait déjà dénoncé la limitation du nombre de mandat présidentiel alors qu’il peine même à convaincre de par ses prises de position très peu populaires sur des sujets internationaux notamment l’envoi des troupes françaises au sol sur le champ de bataille en Ukraine. En clair, il fallait s’y attendre, de voir le Président Français, père du Macronisme à l’épreuve, vêtu du costume de dictateurs africains en se refusant d’appliquer les textes de sa très chère Partie après l’échec cuisant de son camp face au modeste, puissant et récent NFP. Il serait certainement en train de se morfondre et de s’emprendre aussi à lui-même pour sa naïveté politique, son trop grand zèle comme il en a d’ailleurs l’habitude face à la Grande Fédération Russe, en bottant en touche les sages conseils de ses collaborateurs sur l’inopportunité de l’organisation anticipée des élections législatives françaises après la débâcle de son camp aux européennes.

Macron, après avoir validé implicitement l’élasticité des mandats en Afrique, est en train de tordre le cou au bon fonctionnement des normes de la République Française qui ont fait leurs preuves positivement : nommer un Premier Ministre issu du camp du vainqueur des élections législatives. Une gouvernance très musclée qui pourrait impacter les résultats des futures échéances électorales présidentielles en France. Le coup de gueule de Dominique De Villepin est un vrai ras-le-bol du peuple Français pressé de sortir de l’impasse politique qui dessert tant leur Patrie dans un contexte international marqué par la crise géopolitique qui oppose les BRICS au bloc Occidental et leur parrain, les USA.

Nunva Pierrot