Guiglo : Destruction de biens privés, zoom sur la tristesse d’un américain d’origine ivoirienne

La joie de l’ivoiro-Américain Goeh Yaho Dennis de voir ses parents a été de très courte pendant ce mois de juin en raison de la destruction partielle de sa plantation d’hévéa à Pona-Guiglo, sur l’axe Guiglo-Zagné. D’où la saisine de la brigade de gendarmerie de Guiglo courant juin 2024, pour que justice soit faite, conformément au droit.

Zoom sur l’auteur de la destruction des biens de l’ivoiro-Américain

Suite à une information anonyme donnée par l’un ses proches originaire de son village, le vacancier a pu constater avec une très grande stupéfaction que sa plantation a été détruite en partie par M. Dramane, un ressortissant de la Communauté Économique des États de l »Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Établi à Zagné, il est originaire du Burkina Faso, pays limitrophes de la Côte d’Ivoire, dans sa partie Nord.

Les conditions de la création de la plantation d’hévéa par l’Ivoiro-Américain

À la grande différence de plusieurs candidats abonnés aux voyages clandestins, M. Dennis a décidé de migrer légalement « derrière l’eau « , la tête farcie de quête de mieux-être socio-professionnel, en vue de soutenir honnêtement sa famille en détresse. Ainsi, contrairement à certains, Dennis a créé une plantation d’hévéa afin d’éviter à sa famille biologique, la souffrance à son insu, juste le temps de « se retrouver » aux USA. Un dessein réussi à la grande satisfaction de tous les villageois car grâce à cette plantation d’hévéa et plusieurs autres arbres fruitiers planter en interne pour lutter contre la déforestation, sa famille n’a pu être la risée des autres.

De la tentative de gestion à l’amiable à la saisine des autorités compétentes de Guiglo

Très attaché à l’esprit de la paix et a la cohésion sociale mais surtout imbu de l’hospitalité très légendaire en pays, Dennis opte dans un premier temps pour l’arbre à palabres, après la destruction totale du 1/4 de sa plantation. Après une tentative vaine de résolution de cette situation à l’amiable, l’Américain, devant l’hermétisme de la position du mis en en cause et insatisfait des miettes proposées à titre de dommage, a jugé bon de saisir la brigade de gendarmerie de Guiglo, après constat desdits dégâts par un huissier, pour que justice soit faîte.

L’issue de l’affaire vivement attendue par sa communauté, des ivoiriens de la diaspora, les cadres Wê et la presse

Pour des raisons professionnelles et vu le traitement du dossier à pas rapide d’escargot, une procuration a été donnée à sa petite sœur G. Y. Agnès par l’Américain pour suivre le déroulé de l’affaire relative à la destruction de ses biens. Toutefois, tout comme sa communauté Wê, les ivoiriens de la diaspora, les cadres Wê et les hommes de médias, l’issue de cette plainte est vivement attendue car chacun espère que la justice lui permettra certainement de rentrer en possession de la valeur financière réelle de sa plantation d’hévéa détruite en pleine production inversée (double production par mois). Au moment où nous nous mettions sous presse, une source proche de la famille a affirmé sous anonymat que l’Ambassade des États-Unis d’Amérique (USA) suivrait de très près ce dossier qui touche à l’intérêt de leur ressortissant.

Affaire à suivre…