L’ex-président français, Nicolas Sarkozy, est placé en garde à vue, ce mardi 20 mars 2018 pour repondre des allégations selon lesquelles sa campagne électorales de 2017 aurait bénéficé de fonds illicites lybiens.
Le fantôme du dirigeant libyen Mouammar Khadhafi semble hanter Nicolas Sarkozy tant l’affaire de financement illégal de sa campagne électorale par ce dernier lui colle à la peau. L’ex-président français a été entendu ce mardi 20 mars 2018 matin dans un poste de police de Nanterre dans le cadre de cette affaire.
Le président de la Droite (2007-2012) a toujours rejété en bloc cette accusation qu’il qualifie de grotesque. C’est une première en France de voir un ex-chef d’Etat interrogé par la Police. C’est en 2013 que l’enquête a été ouverte suite à la publication d’un document par le site Mediapart en 2012. Lequel document signé par un responsable libyen affirmait que le pouvoir Khadhafi avait approuvé un paiement de 50 millions d’euros pour soutenir la campagne électorale de Nicolas Sarkozy.
Brice Hortefeux, ancien ministre et proche de Sarkozy, a également été entendu par la Police dans le cadre de cette même affaire.
Cyrille NAHIN