Les représentants des sept principaux partis de l’opposition congolaise ont signé le 25 octobre un communiqué, au terme de deux jours de discussions, dans lequel ils s’engagent à désigner un candidat commun en vue de la présidentielle avant le 15 novembre. Ils ne boycotteront pas ce scrutin prévu pour le 23 décembre, affirment-ils également.
Les discussions se sont poursuivies jusqu’à 17h30, le jeudi 25 octobre à Pretoria. Juste à temps pour que les représentants de l’opposition congolaise soient à l’heure pour se rendre à l’aéroport et prendre le dernier vol pour Kinshasa. Mais au terme de deux jours de discussions, à l’initiative de l’ONG sud-africaine In transformation initiative (ITI), les sept principaux partis de l’opposition congolaise ont signé un communiqué commun.
Celui-ci stipule que les parties ont signé un « accord de coalition politique […] en vue des élections du 23 décembre » et renouvellent leur engagement à désigner un « candidat commun ». Fait nouveau, cette décision est désormais assortie d’une date : la désignation doit se faire lors d’un prochain « conclave des sept leaders qui aura lieu au plus tard le 15 novembre 2018 ».
Autre point de contentieux tranché par le communiqué : les sept parties s’engagent à « ne pas boycotter les élections du 23 décembre ».
« Une avancée très importante »
Bien que les noms des sept chefs de partis apparaissent au bas du communiqué, trois d’entre eux étaient absents et représentés : Félix Tshisekedi (représenté par Gilbert Kankonde), Jean-Pierre Bemba (représenté par Eve Bazaiba) et Moïse Katumbi (représenté par Delly Sesanga). Étaient en revanche présents Martin Fayulu, Vital Kamerhe, Adolphe Muzito et Freddy Matungulu.
Contacté par Jeune Afrique, ce dernier « salue une avancée très importante ».
Tous devaient prendre le vol de ce jeudi soir pour Kinshasa, afin d’atterrir à temps dans la capitale congolaise pour pouvoir participer à la marche de l’opposition, prévue le vendredi 26 octobre.