Le boycott de l’opération de révision de la liste électorale, lancé par le Front populaire ivoirien (FPI), tendance Sangaré Aboudrahamane, semble ne pas être du goût de certains membres de son camp. C’est le cas d’un député dont nous tairons le nom.
« Je souhaite que les gens aillent se faire enrôler. On peut se faire enrôler et mener le combat de la reforme de la CEI (Commission électorale indépendante Ndlr). Mais le parti a décidé. Qui vivra verra. », a indiqué cette semaine, au micro de Eventnewstv, un député proche de l’aîle radicale du FPI, dont nous tairons le nom.
Au chapitre de la réconciliation, le député soutient que les actes ne suivent pas les paroles. Il a appelé à la libération des prisonniers politiques.
Les partis de l’opposition ivoirienne y compris le PDCI, allié du régime Ouattara au pouvoir d’Etat, réclament la réforme de la CEI avant la tenue des prochaines échéances électorales. Ces derniers s’appuyent sur l’arrêt du 18 novembre 2016 de la Cour Africaine des Droits de l’Homme de l’Homme et des Peuples (CADHP) selon lequel l’Etat de Côte d’Ivoire doit modifier la loi du 18 juin 2014 relative à cet organe en charge de l’organisation des élections pour le rendre conforme aux normes internationales auxquelles il a ratifié. Face à cet arrêt confirmé le 26 septembre 2017, le régime Ouattara semble avoir d’autres chats à fouetter tels que la question du parti unifié…
Cyrille NAHIN