L’Afrique a deux nouveaux visages dans son paysage politique et administratif : le duo Diomaye-Sonko au pouvoir au Sénégal. Un tandem qui se positionne depuis son élection comme le vrai visage de la rupture politique, économique et sociale de l’Afrique d’avec le vieil ordre savamment entretenu des mains de maîtres depuis par tous les dirigeants français, de connivence bien sûr avec certains Chefs d’État Africains : la frança-Afrique. Mais si le début des actions concrètes de ce tandem est tant applaudi sur le continent africain, plusieurs personnes restent encore toutefois sur leur faim quant à l’issue heureuse de sa marche finale.
Les signes forts du trait d’union entre la vieille garde et le duo Diomaye-Sonko.
À peine élu, le duo Diomaye-Sonko a frappé fort sur deux grands axes : la quête de l’indépendance économique et la quête de l’indépendance politique du Sénégal, à la grande satisfaction des populations africaines. D’abord sur le plan économique, il a contraint toutes les entreprises occidentales notamment les entreprises Françaises, de la puissance coloniale installées au Sénégal à payer leurs impôts directement au Trésor Sénégalais. Un projet parallèlement confondu à celui du Mali, Burkina Faso et Niger, Membres de l’AES. Ensuite sur le plan politique, contrairement aux ex-Présidents d’Afrique et certains encore en fonction dont Senghor, Diouf, Wade, Biya Alassane et bien d’autres…, le Président Diomaye a débuté ses visites d’État après son élection sur la terre de ses ancêtres, en Afrique et, non, chez les Gaulois.
En outre, l’expression du désaccord du Sénégal du duo Diomaye-Sonko d’avec l’Ukraine, un État pourtant Européen suite à son soutien aux terroristes qui ont décimé l’armée malienne et ses forces alliées est de mémoire d’homme un acte de dignité et bravoure, digne de politiques inspirés par Lumumba, Sékou Touré, Yaméogo, Sankara et, tout près, Laurent Gbagbo. Enfin, sa proposition de recherche d’une solution politique purement africaine à la crise CEDEAO-AES rappelle profondément le dialogue-direct de Laurent Gbagbo. Toute chose qui atteste une fois de plus, que, la nouvelle Afrique est à pied d’oeuvre pour mettre un terme aux différentes praxis anciennes qui ont plongé l’Afrique dans le cachot du désespoir.
La participation du Premier Ministre Ousmane Sonko à une marche publique, un fait historique
En se décidant très volontiers de mettre un terme à la politique des meubles pour se rendre sur le terrain, aux côtés du peuple Sénégalais lors de sa marche de soutien au peuple palestinien martyr pour dénoncer son drame intérieur et extérieur, M. Sonko, le Premier Ministre Sénégalais et leader du PASTEF présente ainsi un tout nouveau visage de la gouvernance en Afrique. « Cet après-midi, je participerai à la manifestation organisée en soutien au peuple martyr de Palestine, Inch Allah », avait-il écrit sur sa page Facebook.
Comme il nous a été donné de le constater, la très vieille garde de Gouvernants d’Afrique diffère de ceux d’aujourd’hui de par leur volonté manifeste de restaurer l’image de l’Afrique toujours écrasée sur le plan national et international par les Nations occidentales, même les plus insignifiantes. Mais après la mise sous l’éteignoir de tous les leaders Africains soucieux du bien-être de leurs populations, la tentative de ses jeunes générations de dirigeants de vaincre la frança-Afrique ne pourra aboutir que si elle ne mord surtout pas à l’apat, lors de leurs nombreux déplacements dans l’hexagone : la corruption.
Nunva Pierrot