La ville de Bangolo dans l’ouest de la côte d’ivoire a vécu une journée très tendue ce mardi 13 mars. Une journée dont les populations n’oublieront pas si tôt. Avec eux notre équipe de reportage et certains leaders de jeunesses. En effet, après avoir visité la scène du crime puis recueilli les témoignages de la population, notre équipe de reportage est entrée à Bangolo pour suivre la suite des évènements.
C’est une atmosphère est tendue entre les jeunes et les forces de l’ordre que nous trouvons dans la cité de la grâce. L’on nous signale un attroupement devant la gendarmerie situé sur la voie principale (axe Man- Abidjan). Nous décidons d’y aller pour en savoir d’avantage. A peine nous pointons le nez que nous sommes avec des sévères mises en gardes et menaces de la part des hommes en uniforme. « Donne-moi ton appareil, efface les images, descend de la moto… », Nous disent-ils. Ensuite une dizaine (militaires, gendarmes, policiers) d’entre eux foncent en notre direction arme en main et pour certain pointé en notre direction. Nous descendîmes de la moto pour nous présenter. Mais nous ne sommes pas les bienvenus. « Presse c’est qui ont s’en fou passe ici », nous disaient-ils. Au même moment le président de la jeunesse communale et son staff s’interposent et récupère notre appareil (portable).
Les agents décident alors de le saisir par la ceinture ainsi qu’un membre de son staff. Nous sommes tous violentés par les agents puis conduit à l’intérieur de la brigade pour être entendu. Mais la sagesse du commandant de brigade qui a appris les faits survenus a prévalu. Après avoir présenté les excuses pour les abus dont nous avons été l’objet, nous a libéré. Très regrettable en ce 21e siècle que la liberté de la presse soit entravée.
Marcel D