« Des risques majeurs pour la santé publique »
En réalité, cette maladie n’existe pas encore. Mais selon l’OMS, elle provoquerait une pandémie, c’est-à-dire une épidémie étendue à toute la population d’un continent voire au monde entier, à laquelle il est nécessaire de se préparer, de développer des vaccins ou des médicaments adaptés.
Parmi les autres maladies sur lesquelles l’OMS met en garde: le syndrome respiratoire aigu sévère ou SRAS, la fièvre de Lassa (une fièvre hémorragique foudroyante), la fièvre de Crimée-Congo (une fièvre hémorragique avec des taux de mortalité de 40%), la fièvre de la vallée du Rift (l’infection résulte d’un contact avec du sang ou des organes d’animaux contaminés), l’infection à virus Nipah (la transmission se fait par des fruits contaminés par des chauve-souris) et les virus Ebola ou Zika.
« Ces maladies présentent des risques majeurs pour la santé publique et davantage de recherche et développement sont nécessaires, dont une surveillance et des diagnostics », assure l’OMS.