La situation sécuritaire à l’ouest de la côte d’Ivoire est très préoccupante. En particulier le département de Bangolo est connait un regain d’insécurité qui met toute la population dans psychose depuis le début de cette année. Des champs à la ville chacun craint pour sa sécurité. Les cibles les plus visées sont les forces de défense et de sécurité, les opérateurs économique ainsi que les enseignants.
Victimes d’attaques répétées de la part de bandits, le corps enseignants a déposé un préavis de grève de 72h près des autorités administratives allant du lundi 09 au mercredi 11 avril pour disent ils » protester » contre l’insécurité grandissante dans le département. Plus de la moitié des enseignants ont vu leurs domiciles cambriolés depuis la fin de la crise poste électorale. Avoir un écran plasma et une moto est devenu un crime pour eux. Au risque d’être agresser. C’est le meurtre d’un des leurs, directeur d’école à Guehouo assassiné le 30 mars dernier alors qu’il prenait son dîné qui a constitué la goûte d’eau qui a débordé le vase. C’est pourquoi Comme une seule personne, les enseignants du primaire et du secondaire public comme privé se sont retrouvé dans les rues de Bangolo. A pied comme a moto ils ont fait entendre leur voix par les klaxons et toutes paroles lors d’un parcours de la préfecture à la salle de réunion de la sous préfecture où les attendait le corps préfectoral.
Au noms des différentes structures syndicales Gilbert Mama a situé le contexte de cet arrêt de travail de 72h. « Les fonctionnaires de Bangolo sont victime d’une insécurité qui ne dit pas son nom depuis le début de cette année soldé par la mort de l’un des notre. Trop c’est trop, nos vies sont en danger », a souligné le porte parole des enseignants. Il a demandé au préfet un minimum de sécurité en vue de la reprise du service. Les gréviste ont dénoncé une certaine passivité des forces de l’ordre au seins de la ville.

Le préfet du département qui a condamné cette situation instaurée par des individus d’un certain âge a trouvé légitime les revendications des enseignants. Il a rappelé à ses visiteurs qu’ils ne sont pas la seule cible des hors la loi. » votre sécurité nous préoccupe », a t- il déclaré d’entré de jeu. Selon lui les auteurs de toutes ces attaques veulent semer juste la psychose au seins de la population. » mais sachez qu’il seront poursuivit jusque dans leur dernier retranchement »,a martelé monsieur chérif Mamadou préfet du département de Bangolo, qui a rappelé la déroute d’un gang par les faci en fin de semaine dernière.
Il a invité les enseignants à ne pas céder à la peur. Mais plutôt à collaborer avec les forces de l’ordre en fournissant toutes informations utiles pouvant permettre de mettre la mains sur les suspects. Le premier représentant de l’État ivoirien a promis la réouverture de tous les postes de contrôle supprimés après les incidents du 12 mars dernier à beoué zibiao ainsi la mise sur pied des missions de patrouilles sur l’entendue du département dans les prochains jours. Pour clore, il a demandé à ses hôtes de reprendre le travail dans un bref délais.
En attendant, le mouvement de protestation du corps enseignants continue jusqu’à mercredi soir. Les grands perdant sont les élèves qui s’apprêtent pour les examens de fin d’années.
Francioly T.