La ville de Bangolo, à l’ouest de la côte d’ivoire était sous haute tension le dimanche dernier. Et pour cause, un ressortissant Burkinabé surnommé « rasta », la trentaine, commerçant vivant au quartier extension s’est permis de commettre un crime odieux dans la nuit du samedi au dimanche. Il a égorgé sans état d’âme une jeune fille nommée Taha Mélaine, élève à Lakota (centre ouest) venue pour les vacances.
Selon les parents de la victime, le nommé « rasta » est connu de la maison de la jeune fille en question. Il serait son copain. Comme d’habitude, après son boulot, le jeune homme s’est rendu au domicile familial de Melaine pour la chercher. Après une partie de télévision avec la famille, il devance sa compagne qui le rejoint quelques minutes après. Melaine arrive au domicile de son amant au environ de 22h selon les témoins qui l’ont aperçu. Les deux après un échange devant la mosquée du quartier entrent en chambre. Soudain un cri de détresse se fit entendre. « Quand ils sont rentré dans la maison, nous avons entendu la voix de la fille qui a dit au secours a deux reprise ; et après nous avons entendu un grand soupir », nous confirme un témoin qui a requit l’anonymat.
Se sera la dernière parole de Mélaine sur la terre des hommes. Elle venait ainsi d’être égorgé par celui a qui elle donné son cœur. Après son forfait, le jeune homme recueil le sang de sa victime dans un récipient puis se rend à la brigade de gendarmerie. Devant les hommes en tenue, il fait une déclaration selon laquelle des jeunes autochtones seraient venu assassiner sa copine. Mais devant l’interrogatoire musclé des gendarmes, il crache le morceau. Il alors mit aux arrêts.
Ayant appris la nouvelle le lendemain, les parents de la victime se sont rendu massivement dans le chef de département pour manifester leur colère. Les commerces ont été fermés et la ville paralysée toute la journée. L’on dénombre un blessé et trois maisonnettes appartenant à des ressortissants Burkinabé détruites.
Grâce au comité des leaders de jeunesses et des chefs mit sur pied par l’honorable Simon DOHO, député de Bangolo sous- préfecture, le pire a été évité. Au soir, un calme précaire régnait sur la cité de la grâce.
Francioly T.