La ville Bouaké serait-elle sur le point de revivre à nouveau les horreurs de janvier 2017? Des tirs fortement entendus dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 05 janvier 2017 à certains endroits de la ville et au 3ème bataillon d’infanterie militaire de Bouaké, pourraient le faire croire.
Selon plusieurs habitants, la capitale de la région de Gbêkê a bel et bien connu des tirs dans la nuit du jeudi au vendredi 5 janvier 2018. Ces coups de feu qui ont écourté le sommeil des populations selon une source militaire serait l’oeuvre des éléments du centre de commandements de décisions des opérations (CCDO) et d’autres éléments non identifiés. Loin de se faire surprendre par un ennemi dont eux seuls semblaient savoir l’existence, les éléments du 3ème bataillon militaire ont très rapidement lancé l’alerte par tirs de sommation.
« Nous avons fait des tirs de sommation pour dire aux soldats de se regrouper au camp immédiatement parce que nous avons entendu des coups de feu en ville. il nous fallait aller voir » a fait savoir un militaire sur place. « Nous militaires, n’envisageons aucun soulèvement. Il n’y a pas de raison de le faire. Les populations vaquent tranquillement à leurs occupations. Il n’y a absolument rien de grave. Nous demandons à notre tutelle de mettre tous les corps habillés sur le même pieds d’égalité pour éviter des frustrations » a-t-il ajouté, laissant toutefois comprendre que inégalités et injustices sont monnaies courante au sein de l’armée du président Ouattara.
Ces coups de feu n’ont eu aucune aucune incidence sur les activités dans la ville. Les commerces ont ouverts et les populations ont vaqué paisiblement à leurs occupations le vendredi 5 janvier 2018.
Nesta Devinci