Dans la nuit du samedi 09 à dimanche 10 décembre 2017, six dangereux individus armés de kalachnikovs, de fusil calibre 12 et de machettes se sont illustrés de la plus mauvaise des manières dans le village de Lomokankro, chef –lieu de sous-préfecture dans le département de Tiébissou. Brisant du coup la quiétude qui régnait dans ce village paisible situé à 25 kilomètres de Tiébissou sur l’axe Tiébissou-Didiévi.
Selon nos sources, à 03 heures du matin, les bandits encagoulés sont rentrés par effraction chez Kouadio Konan Julien neveu du chef du village et lui ont intimé l’ordre de les conduire chez son oncle Nanan Konan Kouassi, chef du village de Lomokankro. Son refus va lui coûter très cher. Les bandits lui ayant planté un coup de poignard dans le dos. Et sous la menace de leurs armes, ils l’obligent à les conduire au domicile du chef.
Une fois chez l’autorité villageoise ils parviennent sans difficulté à mettre la maisonnée à leurs pieds. Nanan Konan Kouassi est molesté et humilié devant ses femmes et ses enfants, devant son refus de leur remettre de l’or. « Je n’ai pas la moindre pépite d’or » avait-t-il rétorqué à leur demande. La torture qui a repris de plus belle a duré jusqu’à la satisfaction de leur désir. Les bandits disparaitront donc avec tous les biens du chef composés d’or, de bijoux de grandes qualités, de l’argent et des téléphones portables.
Les éléments de la brigade de gendarmerie de Tiébissou appuyés d’un détachement de la gendarmerie de Yamoussoukro basé dans le village de N’Gangro n’ont pu que constater les faits à leur arrivée une démi heure après. Les enquêtes aussitôt ouvertes ont permis aux gendarmes d’interpeller Koffi Kouamé Stéphane Ford, 31 ans, N’Guessan N’Guessan Edouard 39 ans, tous deux Ivoiriens et le Malien Coulibaly Zoumana, 27 ans . Ces présumés auteurs ont été déférés au parquet de Bouaké. Notons qu’une perquisition chez Edouard va permettre aux forces de l’ordre de découvrir un fusil de calibre 12, des gris-gris et des munitions.
Yvane Méakou