L’adage Alassane Ouattara, la poule qui se sépare de ces poussins semble confirmé désormais avec Amon Tanoh.
Les rumeurs sur la démission de Marcel Amon-Tanoh n’attendent que quelques heures pour se confirmer au conseil des ministres du 18 mars 2020.
Le ministre des Affaires étrangères du Président Alassane Ouattara n’étant pas favorable au choix du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, comme candidat du RHDP à jeter l’éponge depuis lundi.
Fausses rumeurs ou information fondée ? Les heures qui suivent devraient situer les Ivoiriens. Une chose est certaine, selon notre source proche au ministère des affaires étrangères, l’information est vérifiée mais n’attend que confirmation mercredi en conseil des ministres.
« Hier, à l’issue du Conseil national de sécurité (CNS) auquel il a participé, en tant que membre statutaire, il a eu un entretien avec le président de la République, en aparté. Tout semble avoir été décidé à l’issue de cet échange », confie notre source. Absent au Conseil politique qui a vu la désignation d’Amadou Gon Coulibaly, comme candidat du RHDP, en dehors des textes du parti, Amon-Tanoh était apparu aux côtés d’un autre opposant au choix présidentiel, Albert Toikeusse Mabri.
Depuis quelques mois, les relations entre Amon-Tanoh et Alassane Ouattara, fidèles compagnons depuis de longues années, ont commencé à se tendre. En cause : la préférence de Ouattara pour Gon, un homme critiqué par ses pourfendeurs, comme peu rassembleur et moins charismatique.
Marcel Amon-Tanoh est la partie visible de l’iceberg des contestataires de Gon. Au nombre de ces derniers, l’on compte Hamed Bakayoko, qui s’était fendu d’un texte élogieux à l’endroit de Gon. De même que la ministre Kandia Camara, ainsi que les ministres Issa Coulibaly et Cissé Bacongo.
Silvere Bossiei.