Le week-end dernier, face aux messagères, Mme Nady Gbagbo a indiqué aux militants, partisans et sympathisants du Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), que seule leur détermination fera fléchir le régime d’ADO pour réinscrire l’ex-président Ivoirien, vainqueur de la Cour Pénale Internationale (CPI) sur la liste électorale comptant pour la présidentielle d’octobre 2025.
Au passage, elle a relevé quelques erreurs dans le process judiciaire en Côte d’Ivoire après la condamnation : le non retrait des droits civils et politiques de Laurent Gbagbo, malgré sa condamnation à 20 ans. Ci-dessous, un large extrait de son intervention ponctuée ça et là par des projections vidéos.
Allocution de Mme Nady Gbagbo lors de sa rencontre avec les messagères, pour le parrainage du président du PPA-CI
« Mesdames et Messieurs,
Avant de commencer mon allocution, je voudrais vous inviter à regarder une vidéo. Vous n’allez pas trop apprécier mais ce n’est pas grave. « Attrapez votre cœur », comme on dit chez nous. Nous allons suivre ensemble une déclaration du président de la CEI, Monsieur Coulibaly Kuibert. (Image vidéoprojectée)
Légalement parlant, pour qu’une décision devienne définitive, elle doit être signifiée à la personne condamnée. Le président de la CEI dit qu’il a vu la décision mais le président Laurent Gbagbo n’a toujours pas reçu cette fameuse décision. Si le président de la CEI avait vraiment vu la décision, comme il l’affirme, il aurait lu que le président Laurent Gbagbo n’a pas eu le retrait de ses droits civils et politiques. En voulant se justifier, ils ont publié la décision dans des journaux proches d’eux et sur des sites internet. Et nous avons pu, tous voir, que le président Gbagbo a été condamné à 20 ans mais sans le retrait de ses droits civils et politiques. Dans un tel cas, aucune raison ne justifie qu’il ne soit pas sur la liste électorale puisque Monsieur Coulibaly Kuibiert affirme qu’il l’a retiré de la liste électorale parce que notre chef a été déchu de ses droits civils et politiques. Je vous invite à aller regarder la décision de condamnation sur des sites internet et vous verrez que le président Laurent Gbagbo jouit pleinement de ses droits civils et politiques. C’est la raison pour laquelle, il dirige le parti des peuples africains de Côte d’ivoire. Au lieu de signifier la décision, au concerné, ils ont préféré publier la décision sur les réseaux sociaux! Ainsi va la République!
Honorables invités, chères soeurs,
Restons sereins!
Le président de la CEI parle d’une loi d’amnistie alors qu’une loi d’amnistie a déjà été prise. Attendons sereinement que cette loi d’amnistie soit étendue au président Laurent Gbagbo. À ce sujet, je tiens à préciser que dans la situation du chef, une nouvelle loi d’amnistie n’a pas besoin d’être prise. La loi d’amnistie concernant les faits pour lesquels il a été injustement condamné, existe, qu’elle soit donc juste appliquée. Selon les deux cas cités par le président de la CEI pour figurer sur la liste électorale, le président Laurent Gbagbo remplit les critères pour bénéficier des deux procédures.
Chers Amis,
Restons sereins! Ils veulent, ils ne veulent pas, Dieu nous faisant grâce, le président Laurent Gbagbo sera candidat. Pourquoi sera t’il candidat?
Je vais encore vous soumettre à cet exercice déplaisant. Réécoutons Monsieur Coulibaly Kuibiert (Projection d’un élément audiovisuel)
Monsieur le Pex,
Mesdames et Messieurs les vice- présidents du parti des peuples africains,
Honorables invités,
Mesdames les messagères,
Nous venons d’entendre le message du président de la CEI. Le problème du président Laurent Gbagbo n’est donc pas juridique. C’est un problème politique et qui va se résoudre politiquement, si et seulement si, nous nous montrons déterminés. Nous ne devons rien céder à l’adversaire. L’adversaire élabore des stratégies. Une de leurs stratégies est de nous pousser à nous focaliser sur la présence ou non du nom du président Laurent Gbagbo sur la liste électorale.
Bientôt, ils seront capables de ne pas faire apparaître son nom sur la liste définitive, afin de vous briser moralement, alors que le défi pour nous, n’est pas qu’il soit présent que sur la liste électorale. Le président Laurent Gbagbo a de tout temps été sur la liste électorale. Son nom est déjà dans les fichiers de la CEI. Le défi pour nous est qu’il soit candidat et qu’il gagne. C’est en voulant l’empêcher d’être candidat en 2020, qu’une loi a été inventée et de manière grossière pour dire que pour être candidat, il faut être électeur. Et qu’un électeur se définit par sa présence sur la liste électorale. Ils ont réussi ce subterfuge en 2020 parce que notre chef n’était pas sur le territoire ivoirien. 2020 n’est pas 2025 parce qu’en cette année 2025, notre chef est en Côte d’Ivoire. À tout moment, quand ils seront contraints de faire apparaître son nom et ils le seront, par la grâce de Dieu, vous entendrez que le président Laurent Gbagbo est électeur. Mais, est-ce que cela fait de lui un candidat éligible? Non et non. La présence du nom sur la liste électorale est une des conditions de l’éligibilité. Pour être candidat à l’élection présidentielle, il faut remplir un certain nombre de conditions, que je ne citerai pas toutes. Celle qui nous réunit aujourd’hui est la condition concernant les parrainages. Le président sait que sa présence sur la liste électorale sera résolue mais si nous ne travaillons pas sur les autres conditions d’éligibilité, sa candidature pourrait être rejetée avec une raison valable. Ne vous laissez pas abuser ou décourager par les ruses de nos adversaires si le nom du président Laurent Gbagbo n’apparaît pas sur la liste définitive. Continuez de croire en notre victoire certaine et battez-vous pour réussir le parrainage. Qu’ils inventent n’importe quelles conditions, nous allons cocher toutes les cases qui permettront à notre chef d’être candidat.
Seule notre détermination fera reculer l’adversaire. Le plus important pour nous est que le président Laurent Gbagbo soit non seulement candidat mais aussi qu’il gagne. À ce sujet, je vais vous inviter à suivre une vidéo mais cette fois-ci, elle est plus agréable à entendre et à voir. Écoutons ensemble le président Laurent Gbagbo: (Élément vidéo du président Laurent Gbagbo)
Mesdames et Messieurs,
Est-ce qu’on peut être plus clair que ce que le président Laurent Gbagbo vient de dire? Non. C’est un message clair et très clair. Nous n’avons pas affaire au président de la CEI. Nous aurons affaire à madame Chantal Camara, présidente du conseil constitutionnel. C’est le conseil constitutionnel qui déclare qui est éligible et qui ne l’est pas. Nous verrons comment elle va déclarer candidate une personne, qui peut-être, ne respectera pas la constitution et non candidat, un monsieur dont le nom n’apparaît juste pas sur la liste électorale alors que ce dernier bénéficie d’une décision favorable de la cour africaine de justice et des droits de l’homme.
Que Dieu nous épargne des Ponce Pilate!
Chers amis,
Restons sereins!
Nous vous avons invité, chères messagères à travailler sur le parrainage de notre chef. Pour réussir le parrainage, vous devez être formées et bien formées d’où le sens de cette rencontre. Merci d’avoir répondu à notre appel et merci d’aider le président Laurent Gbagbo dans son combat pour la démocratie et la liberté. N’attendez pas que notre adversaire nous fasse la passe même si la politique est un jeu. Parlant de jeu, connaissez-vous le Monopoly? Si vous voulez comprendre la méthode de gestion de nos adversaires, apprenez à jouer au Monopoly. Le but du jeu de Monopoly consiste à ruiner ses adversaires par des opérations immobilières et ainsi parvenir au monopole. Ce jeu symbolise le capitalisme. Le Monopoly est le seul jeu de société où on part en prison. Et on n’en sort pas aussi facilement parce qu’il y’a des règles pour en sortir. Si tu comprends le Monopoly, tu comprendras le capitalisme et tu comprendras le mal que cela peut faire à un peuple. Le capitalisme, c’est aussi la perte de terrains, la cherté des loyers et des maisons, l’augmentation des impôts, en somme la vie chère. Le capitalisme, c’est le pouvoir des riches sur les pauvres, des forts sur les faibles. Et malheur à celui qui osera s’en plaindre sous nos tropiques! Quand tu parles et que tu te plains de tes conditions de vie misérable, allez, hop, on te prend et on te jette en prison. Et toutes ces conséquences du capitalisme, nous les subissons quotidiennement et franchement, nous sommes fatigués parce que trop, c’est trop!
Messagères de Laurent Gbagbo,
C’est contre tout ce système, que le président Laurent Gbagbo se bat et c’est pourquoi, il a pensé à vous les messagères, pour divulguer ses dix engagements. Ses dix engagements sont le symbole de l’humanisme c’est-à-dire l’humain avant l’argent alors que le capitalisme, c’est l’argent avant l’humain. Pour que ses dix engagements soient une réalité, il faut qu’il soit candidat et qu’il gagne l’élection présidentielle. Nous comptons sur vous, mes sœurs.
Militantes et militants,
Notre détermination doit nous pousser, nous le PPA-CI, à faire sortir le peuple de Cote d’ivoire, de ce capitalisme hideux dans lequel nous baignons depuis des années et nous le ferons sans violence.
Nous devons sortir de ce système de monopole, de captation et de captivité.
Cette étape de notre histoire me fait penser à l’histoire de Moise et de pharaon que certains scientifiques décrivent comme étant Ramses 2. Je tiens à préciser que « toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite ». Ramses 2 est mondialement reconnu comme un grand bâtisseur, un grand homme de guerre et puissant en diplomatie. Il était le pharaon qui a construit le plus de monuments, de structures et de temples.
Il a fait bâtir les plus beaux et grands monuments parce qu’il savait qu’il ne laisserait aucune trace d’amour dans le cœur de ses concitoyens. Il avait donc besoin qu’on se souvienne de lui à travers ses œuvres titanesques. Il se rassurait que des bâtiments parleraient pour lui parce qu’aucun de ses semblables ne parleraient de lui en bien tant sa cruauté était inégalable. La particularité de Ramses 2, c’est d’avoir fait le vide autour de lui, en terme de succession, pour que son règne perdure et que seul son nom reste.
Quant à Moise, il devait conduire le peuple de Dieu sur la terre promise. Mais Pharaon ne lui rendait pas la tâche facile. Et le peuple que Moise conduisait, était aussi, souvent, gagné par le découragement, par la peur. Le chemin que Moise leur faisait suivre était tellement parsemé d’embûches qu’il n’avait plus la force de combattre Pharaon. Et certains, par lassitude, commençaient à dire que vivre sous Pharaon n’était pas si grave que cela.
Mais Moise, dans sa détermination, incitait son peuple à le suivre parce qu’il savait que la promesse d’une nouvelle terre était réelle. Et il savait que la terre promise était la meilleure. Mais est- ce qu’il fallait affronter un pharaon qui était plus fort qu’eux, parce que mieux armé?
Le faire, c’était conduire son peuple à l’abattoir. Mais pouvait-il échapper à l’affrontement avec Pharaon? Non, il ne pouvait pas y échapper parce que leur survie dépendait de cet affrontement.
C’était leur destin. Le face à face eut donc lieu. Moise et son peuple contre Pharaon et sa puissante armée. Comme ils ont accepté d’affronter plus fort qu’eux, grâce à leur foi en Dieu, Dieu a agi, à la dernière minute, en ouvrant la mer rouge pour permettre à Moise et à son peuple de passer et Dieu referma la mer sur Pharaon et son armée.
Nous n’allons pas demander à Dieu, de faire mourir nos adversaires qui sont, avant tout, nos frères mais nous demandons à Dieu d’ouvrir la mer pour tous les enfants de Côte d’ivoire afin qu’aucune goutte de sang ne coule en cette année électorale .C’est pour cela que nous demandons à Dieu de faire fléchir les cœurs de nos dirigeants qui sont, momentanément, au pouvoir. Car aucun pouvoir n’est éternel! Que Dieu inspire le président Ouattara afin de faire de l’élection présidentielle de cette année, une élection inclusive et transparente, seul gage d’une élection apaisée. Que Dieu bénisse votre formation afin que vous en ressortiez mieux équipées pour affronter le parrainage et bien outillées pour les élections. Que Dieu bénisse le président Laurent Gbagbo et qu’au soir du 25 octobre 2035, toute la Côte d’Ivoire crie de joie: Gbagbo is back.
Et que Dieu bénisse notre pays.
Je vous remercie ».