Les nouvelles réformes instaurées par l’universitaire et Ministre Marietou Koné dans le domaine de l’éducation nationale et de l’alphabétisation en Côte d’Ivoire rappellent trait pour trait, l’ère de la vieille école qui a suffisamment fait ses preuves et produit beaucoup de cadres : l’école à l’époque du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), d’Houphouët-Boigny à Bédié.
En faisant revenir au programme l’épreuve fatidique de dictée-questions, le calcul mental, les visites inopinées des inspecteurs et en permettant aux élèves et aux enseignants de se reposer tous les mercredis et d’étudier les mêmes manuels pédagogiques pendant 4 ans, la Ministre Mariatou Koné vient de porter ainsi définitivement un bonnet rouge au dictionnaire « Kandjourousse » avec ses nombreuses tares dont le passage obligatoire des élèves en classe supérieure.
Ces mesures tant appréciées par tous les acteurs du système éducatif ivoirien rappellent implicitement l’ère des bouillants Ministres Balla Kéita et Pierre Kipré, d’Houphouët-Boigny à Bédié. Époque pendant laquelle la Côte d’Ivoire produisait des élites intellectuelles de renommée pour servir le Continent africain et même tout le monde entier.
La volonté affichée par l’universitaire Mariatou Koné dès sa prise de fonction reste et demeure toujours la même : repositionner la Côte d’Ivoire dans le concert des Nations au système éducatif attrayant, comme c’est le cas au Burkina Faso voisin. Toutefois, ce beau travail reste toujours miné par la question récurrente de la fraude, des harcèlements, des rackets et la mise à plat des droits des enseignants et des personnels administratifs.