Un collectif des Organisations Non Gouvernementales (ONG) et bien d’autres faîtières de la Société Civile de Côte d’Ivoire ont saisi l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour dénoncer leur musellement, à quelques mois des élections présidentielles d’octobre 2025.
Cette plainte porte entre autre sur la restriction de la liberté de réunion pacifique et la liberté d’association, comme le stipule l’ordonnance 2024-368 du 12 juin 2024 relative à l’Organisation de la Société Civile Ivoirienne.
Ce sont l’Observatoire Ivoirien des Droits de l’Homme (OIDH), le CIVIS-CI, Citoyen et Participation, l’Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI) comportant quinze (15) associations, la Fédération des Mouvements et Associations de Jeunesse et d’Enfance de Côte d’Ivoire (FEMAJECI) composée de seize (16) associations, l’Impact New Génération (ING) et les Actions contre les Changements Climatiques (A2C).
Cette plainte du 14 août dernier contre le régime RHDP à l’ONU ouvre ainsi le début d’une bataille juridico-humanitaire internationale par les Organisations de la Société Civile Ivoirienne, en vue d’exercer en toute liberté leur mission : Promouvoir, Protéger et Défendre les Droits Humains en Côte d’Ivoire, comme d’antan, dans un contexte de graves violations des Droits humains, avec ses lots de déguerpissements cavaliers tout azimuts des populations dans le District d’Abidjan. La réaction du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH-CI) est vivement attendue sur ce dossier.
Nunva Pierrot