Ils sont trois, pour l’instant, sur le pont. Ils s’appellent Didier Drogba, Sory Diabaté, Idriss Diallo Yassine. Tous lancés à la course à la présidence de la Fédération Ivoirienne de Football. Trois hommes. Trois projets. Trois visions. Pour sauver le football ivoirien unanimement reconnu malade.
En Côte d’Ivoire, pays de droit et surtout de Football, c’est un exercice qui devait se faire dans la meilleure ambiance possible, dans un climat saint et surtout relaxe. Sans haine ni dedin.
Mais pour la simple période de pre-campagne, les verbes volent déjà au bas de la ceinture. Des clans sont déjà formés. Et les attaquent fusent de partout par médias ou réseaux sociaux interposés. Ça craint.
Est-ce de cette façon qu’on sauvera ou opportera un remède à notre grand malade?
Chaque candidat a son projet et sa vision. Chacun sait quel diagnostic poser pour pouvoir endiguer le mal dont souffre notre boule blanche. Chacun sait d’où il tirera ses moyens financiers surtout. C’est la sève nourricière. Le nerf de la guerre. Parce qu’il n’y a plus de football sans argent. Et ils le savent.
Raison pour laquelle il faut annoncer des projets fiables, viables et surtout réalisables. Il faut surtout éviter l’effet pompeux de campagne qui va propager la poudre de perlimpinpin. C’est-à-dire un remède prétendument miraculeux mais totalement inefficace. Ça ne fera pas sérieux.
C’est en cela que nous, médias, avons un rôle déterminant à jouer. L’idéal serait que le journaliste reste neutre en pareille circonstance. Mais s’il ne l’est pas, il n’a pas.le droit de se muer en « branche armée » d’un candidat. Un journaliste peut être sollicité par un candidat le temps d’une campagne. Ce n’est pas interdit.
Mais la différence entre un journaliste et un citoyen lambda sur les RS doit se savoir et se situer dans la qualité du rendu. Et de l’expression. Un journaliste n’écrit pas tout. Ne dit pas tout n’importe comment. Il doit pouvoir faire la différence entre la bonne information de la mauvaise. Il sait l’information dangereuse et l’information utile. Ce qui n’est pas le cas du « journaliste » des SR.
C’est en cela que nous, médias, devons sauver cette campagne de la course à la présidence à la FIF. En privilégiant le bon ton. En emenant les 81 votants à opérer le meilleur choix pour le meilleur devenir de notre football. Parce que nos écrits restent.
Qui de Drogba, Sory ou Idriss Diallo détient le meilleur projet pour sauver le football ivoirien?
Voici le vrai débat à mener. Et on peut le faire sans verser dans les invectives et injures. Mais avec le bon verbe, le courtoise voire même l’élégance.
T.K