L’adage c’est la nuit l’argent circule à Abidjan semble désormais vérifié dans le pays de Félix Houphouet Boigny avec les enfants vivant dans la rue qui s’adonnent au business de proxénète la nuit.
Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire commence à devenir tristement célèbre avec les activités obscures que l’on constate, l’exemple des enfants proxénètes qui se développe de plus en plus dans le pays de nanan Boigny.
Les enfants vivants dans les rues appelés communément « enfants de la rue » ne chôment plus à Abidjan. Ils sont désormais des proxénètes ou des passeurs de drogues. Comment fonctionnent ils?
Cette activité qui semblait être exclusivement reversée aux adultes, à finie par inclue une autre frange de la population ‘’les enfants de la rue’’ ils sont devenus désormais les managers par excellence des prostitués dans les rues de la capitale économique des passeurs de drogues et s’en sortent très bien grâce à ces activité explique le jeune Pharaon, un des acteurs du business.
Comment se sont retrouvés dans les rues ces enfants qui constituent depuis des décennies un problème social? Nous ouvrons notre enquête par la plus grande commune du pays ‘’Yopougon’’.
Il est 00 heure 30 minutes quand nous débarquions dans les environs de la pharmacie Kenneya qui a notre grande surprise était transformé en dortoir la nuit. À quelques mettre de là nous constatons la présence d’un groupe de gamins attroupés autour d’une commerçante de liqueur artisanale appelé communément « Koutoukou ».
Que font ces enfant à pareil heure dans la rue? La réponse nous semblais difficile à obtenir mais pas pour longtemps. Nous décidons alors d’approcher l’un des gamins, qui accepte sans difficultés de nous recevoir, pensant avoir affaire à des clients. ‘’Bonsoir les vieux pères des petite ou vous avez besoin d’un joint pour vous décaler?’’ s’interroge le leader des gamin,le jeune Pharaon. Le jargon se décaler à Abidjan signifie tous simplement fumer de la drogue, ce qui veut dire qu’à côté de cette activité se trouve une autre , «la vente de la drogue».
Sira, l’une des prostitué nous explique les raisons de la création de ce réseau d’enfant proxénètes . « Chaque jour nous sommes poursuivit par les forces de l’ordre c’est pourquoi nous avions décidé de travailler avec les gamins pour nous envoyé des clients sans être repérée. aujourd’hui avec les enfant de la rue nous ne somme pas emmerdées à longueur de journée car nous sommes dans nos cachettes et nos clients viennent vers nous grâce à ces gamins »
Pour le jeune kanaté Sié, les enfants de la rue ont un carnet d’adresse plus riche que ceux qui sont resté à la maison et même certains adultes. ‘’ certains pensent que quand nous sommes dans les rues nous souffrons trop pourtant nous sommes plus à l’aise qu’eux. Dans la rue nous croisons la nuit des hommes politiques,des hommes d’affaires, des artistes de renoms et d’autres personnalités que certains ne peuvent imaginé voient même la journée, tous sont à la recherche de quelque chose. Certains s’y retrouvent pour assouvir leurs vices’’ a t-il laissé entendre avant de poursuivre qu’il a eu les contacts de certains hommes politique dans la rue.
Aux dire de certains la rue est plus formatrice que la maison et permet une ouverture sur le monde car elle cache certaines choses que certaines personnes ne maîtrise pas.
«Un jour je suis monté dans la voiture d’une homme publique que voyais toujours à la télévision juste pour le conduire vers un bar où se trouvait l’une des prostitués de notre secteur Kenneya et je m’imaginais pas croisé cet homme adulé de tous», explique le jeune Pharaon.
Pour le jeune Guoadiola, la rue ne façonne pas forcement des enfants voyous même s’ils en existent beaucoup. « excusez-moi mai j’ai mal quand certains nous appellent les enfants de la rue sachant bien que la rue ne met pas au mondes des enfants. Ils pensent tous que nous nous retrouvons dans les rues parce que nous sommes des voyous pourtant c’est pas tout à fait exact même si je ne ni pas qu’ils en existent parmi nous mais nous ne sommes pas tous ce que tous le monde pense de nous» nous à laissé entendre le jeune ami d’un soir.
Dans la même commune un peu plus loin à la rue princesse une prostitué qui s’est voulue anonyme nous laisse entendre une phrase impressionnante et plein de sens, ‘’Mon frère dans ton quartier si tu entend qu’une fille est prostitué ou un enfant est dans la rue,fait tous pour ne pas avoir affaire à eux parce que le jour tu décide de les cherchés tu saura ce que la rue leurs rapporte en d’autres termes tu saura ceux qui sortent avec les prostitués et le réseau dans lequel se trouve certains enfants de la rue’’ nous a laissé entendre l’une des prostitué rencontré dans les rue de la plus grande commune du pays. Si dans les autre quartiers de la commune la discrétion s’observe ce n’est pas le cas du sous-quartier Yahossehi ou se tient la journée comme la nuit le business de passeurs de drogue par des gamins de 11 à 16 ans avec la complicité d’adulte.Comme Yopougon, c’est le même constat dans les autres communes du district autonome d’Abidjan, ou des gamins en lieu et place du chemin des cours deviennent des proxénètes et passeurs de drogue.
Visiblement que les autorités se saisissent à bras le corps de cette situation qui tire le pays vers le bas en lui imposant une insécurité sans précédent.
Silvère Bossiei