« les blessures infligées par la guerre civile en Côte d’Ivoire et mises en lumière par la crise postélectorale de 2010-2011 qui a été marquée par une recrudescence des violences sexuelles n’ont pas encore totalement cicatrisées” dixit le secrétaire général de l’onu dans un rapport sur les violences sexuelles liées aux conflits de 2017.
En effet, de nombreux obstacles existent encore dans la prise en charge des victimes des VBG. Face à cette situation le Mouvement ivoirien des droits humains (Mihd) avec le concours financier du Pnud organise a organisé à Man les 24 et 25 septembre, un atelier de partage et de renforcement des capacités sur la prévention des violences basées sur le genre, la prise en charge des victimes et la gestion des conflits. Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet d’assistance aux victimes en particulier les victimes de violences sexuelles et basées sur le genre dans le cadre du processus de réparation communautaire.
L’objectif est de renforcer les capacités en matière d’aide et d’accompagnement des victimes de guerre en faveur des associations de victimes, les associations féminines et les leaders communautaires. Processus de réparation et de justice pénale, les instruments juridiques de protection des droits de la femme et de l’enfant en période de paix et de guerre, la prévention des Vgb et prise en charge des victimes de violences sexuelles basées sur le genre et les droits humains et le rôle des femmes dans la médiation, gestion des conflits et consolidation de la paix sont les modules qui ont fait de cet atelier. Les participants ont été appelé à être des relais dans leurs différents environnement pour que les populations comprennent les efforts fait en matière d’aide et d’accompagnement des victimes de guerre. Ce sont au total 32 participants qui ont bénéficié de cette formation.