Au cours d’une conférence de presse tenue ce jeudi 31 mai 2018 à Abidjan, Pulchérie Gbalet, présidente du Forum des Organisations de la Société Civile ivoirienne (FORSCI), a fait le bilan à mi-parcours de son projet initié depuis le 15 novembre 2017 comportant une pétition en vue d’une amnistie générale.
Suite à des consultations des populations ivoiriennes, le FORSCI, selon sa présidente, Pulchérie Gbalet, a trouvé comme solution pour la paix et la réconciliation nationale, une amnistie générale. Ainsi, elle initie une pétition dès le 25 janvier 2018. « La pétition a atteint plus d’un million de signatures à ce jour là oû nous attendions 5000 signatures. », a-t-elle fait savoir.
La fin des signatures est prorogée au 25 juillet 2018. Un courrier, poursuit-elle, a été adressé ce jour au chef de l’Etat en vue de prendre une loi pour une amnistie générale. A cela, le FORSCI compte ajouter une offensive diplomatique dans les jours à venir.
Pulchérie Gbalet termine pour dire qu’une aministie générale dédouane certes les proches du régime d’Abidjan, pour l’heure oubliés par la Justice, mais abrégéra les souffrances des détenus taxés d’être des partisans de Laurent Gbagbo.
Cyrille NAHIN