Le collectif des Secrétaires généraux intérimaires de la FESCI exige la démission de Kambou Sîé secrétaire général national suite aux violations répétées des textes de l’organisation. » Face aux mensonges fragrants du camarade SNG et à la violation répétitive de nos statuts et règlement intérieur et à son incapacité à trouver une solution adéquate à la crise qui secoue notre structure depuis 4 mois, nous, collectif des secrétaires généraux intérimaires, demandons la démission du camarade Kambou Sié et exigeons la tenue d’un congrès extraordinaire dans les plus brefs délais », a dit jeudi 1er août 2024,Christ Boko, porte-parole dudit collectif au cours d’une conférence de presse à la cité universitaire d’Abobo2.
Christ Boko est parti de la grève déclenchée subitement mercredi 31 juillet 2024 par la FESCI. A l’université Félix Houphouët Boigny, les activités académiques ont été fortement perturbées. C’est dans ce contexte que la soutenance de thèse de doctorat de Koné Katinan Justin, cadre du PPA-CI n’a pu se tenir. Le lendemain jeudi, les perturbations ont continué et la FESCI estime que c’est une grève illimitée jusqu’à la libération de 4 étudiants arrêtés et incarcérés au Pôle pénitentiaire d’Abidjan.
» Nous tenons à exprimer notre solidarité aux camarades incarcérés. Toutefois, nous voulons situer la responsabilité du Secrétaire général national par rapport à cette situation. Elle resulte de la violation fragrante des textes de la FESCI par le Secrétaire général national, violation que nous dénonçons depuis le 8 avril 2024″, a situé le porte-parole des secrétaires généraux intérimaires.
Selon Christ Boko, après son élection à la tête de la FESCI, Kambou Sié a entrepris le renouvellement des sections de la structure en dehors de toutes procédures légales. Il a fait nommer plusieurs secrétaires généraux de sections. Il n’y a jamais eu d’élection contrairement à la pratique depuis la création de la FESCI en 1990. C’est pour dénoncer ces faits que le collectif a été mis sur pied. Il avait une revendication principale: la reprise du processus de renouvellement.
Le collectif rapporte qu’en réponse à sa démarche pacifique, le secrétaire général national lui a opposé la violence: séquestration, bastonnade, attaques diverses. Le collectif dit avoir porté plainte contre le No1 de la FESCI et les responsables de ces actes de violences.
Christ Boko a révélé que c’est lors des actes de violences que les étudiants incarcérés ont été pris en fragrants délit. Il a souligné qu’ils étaient en compagnie d’autres jeunes non étudiants et en possession d’armes blanches. C’était le 4 juin 2024. C’est pour leur libération que le mouvement de grève a été déclenché mercredi 31 juillet. » De façon inopinée sans passer par un conseil syndical ou une assemblée, violant une fois de plus les statuts et règlements intérieurs de notre structure », regrette Christ Boko.
Dan Opéli