Si la Constitution française indique que « nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs » de cinq ans, une décision du Conseil d’État datant du 25 novembre dernier pourrait ouvrir la possibilité à Emmanuel Macron de se représenter une troisième fois.
En effet, la plus haute juridiction française a donné un avis favorable à Édouard Fritch, président de la Polynésie française, pour se présenter une nouvelle fois après deux mandats. La raison ? Lors de son premier mandat, le chef d’État polynésien n’a été au pouvoir que quatre ans (et non cinq), il avait alors succédé à Gaston Flosse qui venait de démissionner.
Dissolution de l’Assemblée
De quoi ouvrir la voie à Emmanuel Macron pour 2027 ? Oui, assure l’ancien garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas dans L’Opinion. À condition cependant de ne pas terminer son mandat actuel.
« Imaginons qu’il dissolve l’Assemblée nationale, perde les élections législatives et démissionne », imagine Jean-Jacques Urvoas. « Le président du Sénat assurerait alors l’intérim et une nouvelle élection serait organisée (…) Comme il n’aurait pas effectué deux mandats successifs complets, il pourrait être candidat ».
Une situation que jugent cependant peu probable plusieurs observateurs de la vie politique.