Le village de diaplean, dans la sous-préfecture de Beoué zibiao connait depuis le dimanche dernier une ambiance de fraternité après quatre mois de crise soldés par des dizaines de blessés, de dégâts matériels et de nombreux déplacés. En effet, depuis le 24 octobre 2919, cette localité traverse une fracture sociale liée à la chefferie traditionnelle. Tout est parti d’un exercice d’exorcisme suite au décès d’une jeune fille. Ce jour là, 07 personnes avaient été prises par l’exorsiste dont le chef de village en exercice Simon Gbao. Une importante partie de la population se ligue alors pour demander la démission du chef accusé. Contre les règles administratives, un nouveau est nommé par le président de la mutuelle du village et 2e Vice Président du conseil régional du Guemon. Commence alors une série d’actions de violences entre les partisants du chef et ceux de la nouvelle opposition à travers des des affrontements, la destruction de biens, la fermeture d’écoles pendant 3 mois (les élèves ont été privé du premier trimestre) et bien d’autres. Molesté, le chef a trouvé refuge à 10km de sa cité, dans sa belle famille. Plusieurs médiations ont été mené pour mettre fin à ce climat déshonorant mais en vain.
C’est dans ce atmosphère que l’honorable Simon Doho, député de Bangolo sous-préfecture avec une importante délégation composée des cadres dudit village et des présidents mutuelles de la circonscription ont mené une médiation de 48h le week-end dernier dont la première journée fut consacrée à l’opposition avant le face à face du dimanche. « Je suis venu vous écouter pour mieux vous comprendre, pour qu’ensemble nous parvenons à résoudre cette crise qui perdure et n’honore pas notre département », a lancé en introduction le parlementaire. Le secrétaire général de la mutuelle Diaplean, Djehou selegoué Philippe a au nom de la partie adverse au chef dressé un panoplie d’actions graves qu’aurait commis le chef Simon Gbao. Il a terminé en demandant la démission du celui-ci de la tête du village.
Après avoir écouté les accusations portées contre sa personne, le chef de village s’est dit prêt à céder « son fauteuil » pourvu que cela puisse consolider la paix et la cohésion sociale. Il a reconnu son forfait et demandé pardon publiquement à « ses parents ». Il dit s’en tenir à la decision de son peuple et aux conseils du député Simon Doho à qui s’en est remis. « Ce n’est pas mon champ de café pour qui m’y aggripe de force », a t-il fait savoir.
Simon Doho qui a écouté religieusement les deux parties, s’est dit heureux de ce dénouement. Il a félicité les deux parties pour avoir préserver l’intérêt commun. L’homme a promis faire le compte rendu du préfet du département de Bangolo.
Dans les prochains jours dans les prochains jours un conseil de village sera mis sur pied pour conduire les affaires courantes avant la tenue de nouvelles élections.
Rappelons que le député de Bangolo sous-préfecture n’est pas à sa première action médiation. Il a par le dialogue résolu la crise de chefferie dans le village Diébly qui opposait le chef en exercice le colonel Oulata pierre Gaoudy à son rival Aubain Taha.
Francioly TIMBO