Dans dernières Perspectives économiques, la Banque mondiale avance un taux de croissance de 2,9 % pour la subsaharienne, bien plus bas. Parmi les conditions pour atteindre ce niveau, l’amélioration de la confiance des investisseurs dans certaines grandes économies.
La croissance dans la sous-région de l’Afrique subsaharienne devrait s’accélérer pour atteindre 2,9 % en 2020, contre 2,4 l’année dernière. Selon les dernières perspective économique de la Banque mondiale, ce niveau ne serait atteint qu’à condition que « la confiance des investisseurs s’améliore dans certaines grandes économies, que les goulets d’étranglement énergétiques s’atténuent, qu’une hausse de la production pétrolière contribue à la reprise dans les pays exportateurs de pétrole et que la croissance continue d’être vigoureuse dans les pays exportateurs de produits agricoles.
En Afrique du Sud, la croissance devrait atteindre 0,9 %, en supposant que le programme de réforme de la nouvelle administration s’accélère, que l’incertitude politique se dissipe et que l’investissement redémarre progressivement. Les problèmes d’infrastructure de plus en plus contraignants devraient freiner la croissance intérieure, tandis que la dynamique des exportations sera entravée par la faiblesse de la demande extérieure, selon le rapport de la Banque mondiale.
6,4 % de croissance dans l’espace UEMOA
Au Nigéria, la croissance devrait atteindre 2,1 %, le cadre macroéconomique n’étant pas propice à la confiance, avancent les analystes de la Banque. Toutefois, dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine, la croissance devrait se maintenir à 6,4 %.
Dans les pays exportateurs de produits agricoles, le maintien d’importantes dépenses publiques d’infrastructure, associé au regain d’activité du secteur privé à Madagascar, au Rwanda et en Ouganda, ou à la poursuite des réformes visant à accroître la productivité et la compétitivité des secteurs axés sur l’exportation, comme au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, continueront de soutenir la production.
Koné Kam