L’ex président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume soro a été retiré de la course à la magistrature suprême au titre des prochaines élections présidentielles prévues pour le 31 octobre.
Son dossier de candidature a été rejeté par le conseil constitutionnel pour plusieurs motifs énoncés par son ex bras droit Koné Mamadou, président de la dite institution. Selon les motifs évoqués, l’on retrouve le retrait de l’ex secrétaire général des forces nouvelles de la liste électorale par la commission électorale indépendante sur ordre de la justice ivoirienne. Condamné par la justice ivoirienne pour plusieurs raisons, l’ex premier ministre est contraint a un exil forcé européen depuis plusieurs mois.
L’homme a rapidement réagit au verdict de la cours quelques instants après. « Je conteste vigoureusement la décision injuste et infondée prise ce lundi 14 septembre 2020 par le Conseil Constitutionnel. Je considère que c’est une décision inique, politiquement motivée, juridiquement boiteuse et qui s’inscrit dans une logique d’anéantissement de la démocratie et l’Etat de droit », a t-il déclaré sur son compte Facebook.
L’ex président de la fédération estudiantine et scolaire de côte d’Ivoire dénonce « une forfaiture et le parjure » de son ex mentor Alassane Dramane Ouattara. Pour lui, le droit en côte d’Ivoire est soumis au rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (rhdp), le parti au pouvoir. « Le Conseil Constitutionnel sous Mamadou Koné vient ainsi de cautionner, et cela sans surprise, la forfaiture et le parjure de M. Alassane Ouattara, consacrant ainsi la soumission du Droit et de la Justice à la férule du rhdp et de son Président. Nous ne pouvons accepter ce Coup d’Etat acté par le Conseil constitutionnel », a t-il ajouté
Guillaume soro annonce passer a une autre étape de son combat pour la démocratie dans son pays sans toutefois préciser le contenu et la forme de ce combat politique. Quoi qu’il en soit il est annoncé gagner ce combat.
» j’annonce que nous engagerons une étape nouvelle de notre combat pour la démocratie dans notre pays. Elle sera âpre mais nous la gagnerons sans aucun doute », a conclu le député de Ferkessedougou
Francioly TIMBO